Fin de course laborieuse

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Apres les calmes de la dorsale et de l’anticyclone, le vent, soufflant de la ou nous voulons aller,  est progressivement monte (25-35 noeuds), la mer s’est formée, courte et hachée. À nouveau au près serré pour les dernières longues heures de cette course, les conditions de vie a bord sont de nouveau difficiles. À proximité de la cote australienne que nous n’avons pas encore vu, nous tirons des bords pour rejoindre Albany.

Les muscles de l’équipage sont fatigues et ont besoin d’une bonne douche et de repos. Le bateau a également subi les quelques 21 jours de navigation dans les mers du sud et a besoin d’un grand nettoyage et d’une vérification détaillée de toutes ses pièces maitresses.

Pendant 3 semaines, nous n’avons croise aucune autre vie que celle de l’équipage et des oiseaux marins qui jouaient avec le vent, les vagues et le devant du bateau. La solidarité a bord a été essentielle pour supporter les moments parfois difficiles imposes par des conditions météorologiques relativement extrêmes.

En tête de cette course quasiment depuis le début, avec actuellement une avance confortable sur nos deux poursuivants, nous ménageons notre « monture » et devrions pouvoir célébrer une deuxième victoire d’ici quelques heures. Grace a eux, la course fut passionnante et animée du début a la fin.