Un vieux rêve qui devient réalité

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Depuis que j’ai découvert la mer, d’abord sur une plage, puis en dériveur, enfin sur un voilier, je rêvais de faire le tour du monde à la voile. Et puis le temps passe, il y a toujours de bonnes raisons de ne pas prendre le large.

Enfin courant 2013, je décide que cette fois-ci, c’est le moment; que rien ne peut plus m’empêcher de mettre mon sac sur un voilier et de me lancer.

Auprès d’amis navigateurs, sur internet, je cherche alors quel serait le meilleur plan pour concrétiser mon rêve. Plusieurs pistes sont examinées. Je pèse le pour et le contre; et puis finalement je craque et je dépose une candidature pour effectuer le tour du monde en régate avec la Clipper Race round the world.

Un questionnaire et un entretien (qui ressemblent très fortement à des entretiens d’embauche avec une forte concurrence), je reçois le feu vert pour un premier entraînement : Une semaine sur la deuxième génération de bateaux (68 pieds). La journée débute à 07h00 par le petit-déjeuner et se termine vers 21h00 par le repas du soir et cela pendant 6 jours. La dernière grosse demi-journée étant utilisée pour le nettoyage complet du bateau (un bon moyen pour en découvrir tous les recoins).

Et c’est seulement après cette semaine d’entraînement et une évaluation positive du skipper que le feu vert (par écrit en mai 2014) m’est donné pour participer à la prochaine Clipper Race 2015-2016 (8 étapes, 16 courses, 11 mois) pour effectuer le tour du monde de Londres (départ prévu le 9 août 2016) à Londres (arrivée estimée en juillet 2016) en passant par un pays du continent européen, le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Australie ouest, la Nouvelle-Zélande, l’Australie est, le Vietnam, la Corée du Sud, la Chine, l’Amérique du Nord et centrale côte ouest, l’Amérique du Nord et centrale côte est, l’Irlande du Nord, un pays du continent européen (voir la description détaillée du parcours). En résumé, 40000 NM sur un Clipper 70 (longueur 23 m, largeur 5.65 m, tirant d’eau 3 m).

Depuis ce jour, je suis dans la course, au moins dans ma tête. Il me faut maintenant me préparer, physiquement (j’en ai bien besoin…) et préparer ce dont j’aurai besoin – cela va des finances à l’équipement personnel en passant par les visas requis…

C’est aussi l’approfondissement de la météorologie des régions dans lesquels je n’ai jamais navigué, comme la mer de Chine, le Pacifique Nord, la côte ouest du continent Nord Américain de San Francisco à Panama, la mer des Caraïbes, la côte est du continent Nord Américain. Cela fait une grande partie du globe et contrairement aux régions où j’ai beaucoup navigué, il y a beaucoup moins de données et d’information (je reviendrai sur la météorologie et la navigation (routage) dans un prochain article.

Nous sommes presque fin novembre 2014, il reste encore presque 9 mois avant le départ. Pas mal de choses sont « réglées ». Les prochains entraînements sur les Clipper auront lieu en janvier, avril, mai et juin. En complément à ces entraînements, je vais passer plusieurs semaines à skipper des croisières du Cruising Club Suisse, qui seront autant de semaines d’entraînements supplémentaires en mer.

Enfin, c’est le 25 avril 2015, que les équipages seront formés et les bateaux attribués.

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How are people allocated to teams?
Not only are the yachts identical we also make sure that crew is matched so it is still an even competitive race. We spread the ages, experience, vocations and nationalities across the fleet. Of course if you have a particular yacht that you would like to represent please tell us. But we cannot guarantee being able to grant your request.